« Awid Aman » , une phrase que Chan entendait souvent pendant son enfance. Elle résonnait encore en lui, quand il apportait cette eau fraîche aux voyageurs assoiffés qui venaient visiter la famille. En pays berbère, cette phrase signifie «apporte de l’eau».
Abreuver son corps comme on abreuve son âme. Ce titre est un hymne à l’hospitalité, à cette enfance qui nous construit et à certaines valeurs perdues. Loin de la nostalgie, Chan nous invite à une ballade introspective, au fredonnement de la vie… à la source commune.
Un pas devant l’autre et tout en équilibre. Les sonorités obsédantes du handpan, la chaleur orientale du violon nous transportent vers un univers singulier , avec cette pointe d’exotisme dans la voix berbère. Une musique résolument ancrée dans le 21ème siècle, à l’image des mélodies soutenues par une rythmique qui se veut efficace.